Le poulet chloré ne passera pas ! Les standards de productions canadiens ne s’imposeront probablement pas dans les supermarchés Français. La Wallonie bloque les négociations en raison d’un texte trop flou concernant la mise en place d’un tribunal « indépendant » qui viserait à régler les conflits entre états et multinationales. Une bonne nouvelle pour les producteurs locaux à plus d’un titre. Les prix de l’alimentation dans les super-marchés ne chuteront pas et les producteurs français devront trouver des marges de manoeuvre ailleurs que dans les fermes usines et la baisse de la qualité, colporteuse d’une nutrition pauvre favorisant les maladies.
Mais comment consommer à prix accessible des produits de qualité ?
L’équation reste à trouver mais la relocalisation de l’économie semble être une excellente piste. À L’Assos’REGAL, nous pensons que le développement des circuits courts est une solution d’avenir. L’absence d’intermédiaire entre producteur et consommateur augmente la transparence des moyens de production. De plus, le consommateur peut participer à la chaine économique en contribuant volontairement par des coups de mains sur la production et de temps à autre, dans un esprit pédagogique, directement chez l’agriculteur. Cette implication directe permet d’accéder à une alimentation saine à bas prix tout en augmentant les connaissances du consommateurs sur le métier.
La municipalité de Guyancourt avait délibéré contre TAFTA en conseil municipal le 10 février denier. Après s’être opposé au traité de libre échange, il est temps pour nous Guyancourtois, avec la municipalité, de passer à une seconde étape de construction durable : une politique qui favorise le produire soit-même et l’installation des producteurs locaux sur la ville ou en périphérie, ainsi qu’un soutien volontariste aux réseaux de distribution en circuit court afin de mieux vivre dès aujourd’hui et demain.
L’engagement de la municipalité à installer une agriculture biologique sur la petite minière sous deux ans est un premier acte concret qui doit être soutenu et approfondi. Les consultations sur le réaménagement des Saules et du Pont-du-Routoir doivent être des moments pour exprimer notre volonté de s’ancrer dans la relocalisation de l’économie.
Le soutien de la municipalité à l’investissement des locaux vides de Versailles Habitats par le milieu associatif d’ici 2017-2018 doit être saisi par les Guyancourtois-e. Rassemblons-nous !
Notre prochaine mensuelle de coordination aura lieu le 2 novembre 2016 à la résidence les Belles aux Bois Dormants. Ouverte à tous et toutes, l’adresse est cependant privée faute de salle, mais pensez à vous inscrire ici pour recevoir l’invitation.
2 réponses à “Rejet du TAFTA et maintenant du CETA ? Construisons l’alternative à Guyancourt dès maintenant”
[…] jardin partagé à l’OVSQ. Créer des jardins partagés aux Saules c’est possible, produire local c’est possible ! […]
[…] Le parlement Français sera sans doute saisi prochainement pour se prononcer à propos du traité de libre échange CETA. A travers une lettre ouverte, nous demandons à notre député de circonscription Didier Baichère de se positionner contre le CETA. Pour mémoire, le 23 octobre 2016, nous avions déjà exprimé notre hostilité face aux traités TAFTA et CETA concernant le modèle agrico… […]